Un premier livre fortement teinté d'ironie et de vertige stylistique, mais avant tout une oeuvre-miroir. La poésie est ici réduite à sa plus simple expression, à « ce qui demeure après les ratures ». Le dadaïsme est évoqué par-ci, le Nouveau Roman, par-là, mais la plus grande force du recueil réside dans l'image multiple ou la fracture exponentielle du signifiant. Nous sommes en présence d'une oeuvre inconnue.