Les filles en série [nouvelle édition]
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Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu'elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir. Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s'attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d'agressions et Beyoncé. Écrivaine et militante féministe, Martine Delvaux est professeure de littérature des femmes à l'Université du Québec à Montréal.
Les libraires vous invitent à consulter
Le Grand Prix du livre de Montréal décerné à Martine Delvaux
Par Elisabeth Arseneau publié le 11 novembre 2020
L’écrivaine et intellectuelle féministe se voit mériter le prestigieux Grand Prix du livre de Montréal 2020 pour son essai Le boys club, paru aux éditions du Remue-ménage.
Lire l'articleUne autre fois : Les filles en série
Par Isabelle Beaulieu publié le 4 février 2019
Un livre qui fait l’objet d’une réédition porte nécessairement une parole qui a suscité assez d’échos pour qu’on veuille la réentendre. Nous avons donc décidé de mettre en lumière certains de ces ouvrages qu’il est impératif de revisiter.
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