La mort de Mignonne et autres histoires
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Douze histoires entre brutalité et candeur, volupté et désillusion, douze éclaircies qui se fraient un chemin jusqu'à nos sens, réveillés par la prose charnelle et musicale - déjà étonnamment mature - d'une jeune écrivaine qui signera plus tard Griffintown (Prix France-Québec).
Les libraires craquent
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Commenté dans la revue Les libraires par Éric Simard,, librairie Pantoute
Amateurs de nouvelles, vous devez lire ce recueil ! À travers douze histoires d’hommes et d’animaux, Marie Hélène Poitras porte un regard lucide sur des êtres souvent en marge de la société, en quête de vérité et surtout de liberté. Les univers qu’elle dépeint avec justesse sont pour la plupart durs, et les personnages qui y vivent semblent tous voués à un certain nihilisme. En surface seulement ; si on creuse un tant soit peu, on se rend compte qu’ils sont tous portés par un désir de vivre, et c’est à travers la sensibilité de l’auteur qu’on le découvre. Tout est habilement dosé et équilibré. Jamais Poitras ne porte un regard désespéré sur leur destin. C’est probablement pour cette raison qu’elle réussit si bien à nous émouvoir tout au long du recueil. Percutant !
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La nouvelle : naissance et reconnaissance de l’art du bref au Québec
Par Isabelle Beaulieu publié le 4 février 2019
Fréquemment dédaigné au profit du roman, en tout cas dans le monde des lettres francophones, le genre de la nouvelle a pourtant droit à ses lettres de noblesse. Loin d’être un succédané du roman, encore moins le texte inachevé de ce qui aurait pu être un grand projet, la nouvelle possède des propriétés aux vertus cardinales. Elle pourrait même figurer comme le genre le plus approprié à notre époque par sa forme brève qui va de pair avec le temps que l’on consacre aux choses. N’allons pas croire
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