La débrouille. Ne pas attendre l'avis des experts. Ne pas dépendre des industries ni des autorités. Le mouvement féministe a toujours valorisé le DIY (do it yourself), et tout ce qui favorise l'autonomie des femmes. C'est une façon de démocratiser des connaissances, de revaloriser des savoirs déconsidérés parce qu'associés aux femmes. Une façon d'avoir du pouvoir sur sa vie et d'apprendre directement les unes des autres. Cet agenda s'intéresse au regain de popularité que nous observons aujourd'hui pour les savoir-faire traditionnels. Toutes ces activités qu'on nous propose d'apprendre à faire soi-même aujourd'hui ont-elles un réel effet subversif ou ne constituent-elles qu'une autre forme d'obéissance à la mode, au modèle de la super ménagère? Entre consommation solidaire, engagement écologiste et pression sociale, quel est le rapport des femmes avec ces nouvelles et anciennes pratiques? Des savoirs de Gabrielle Anctil, Anne Archet, Mia Dansereau, Brigitte de Margerie, Yara El-Ghadban, Sasha Endoh, Chloé Germain-Thérien, Marie-Andrée Gill, Marie-Claude Girard, Noémie Labrosse, Germaine Lapointe, Katarin Laruelle, Ariane K. Metellus, Melissa Mollen Dupuis et Véronique O'Leary, glanés par Camille Simard.